Je pars à l'océan, aux champs de maïs et aux forêts de pins. Je laisse avec une petite angoisse le quotidien ensoleillé du 16e, avant de retrouver avec plaisir, 6 heures plus tard, un autre monde d'horizon plat et de vieux souvenirs, la simplicité des moments, la compagnie de ces gens que le temps et l'espace ont rendue précieuse. Je pars passer le...
C'est décembre et tout se mélange : les élans de bravoure pour se retrouver à esquiver les méduses ou chercher un arc électromagnétique, le vin chaud solaire et les expérimentations culinaires, les bouquins engloutis et les levers de soleil de plus en plus frais. Alors que la coloc prend temporairement un goût de beurre salé, on dérive petit à petit vers des rivages...
Souvenir du printemps dernier, quand il s'agissait de ne pas se liquéfier dans la moiteur ambiante et de ramasser des coquillages les pieds dans l'eau. ...
La pluie et le ciel gris, même s'ils ne durent jamais très très longtemps à Marseille, sont de ces choses qui te donnent envie de rester en pyjama toute la journée, à lire et lire, rester sous la couette et lire, et te lever juste pour manger des coquillettes au pesto ou du chocolat. ...
Il s'agit d'écrire les souvenirs et les futurs possibles avec la même application et la même folie. Poser mémoires et idées, avec ce souci d'intégrité qui fait les vraies histoires, avec la liberté de se révéler qui fait les belles histoires. ...
Ici, la douceur des journées au soleil signe le changement de saison. Dehors, l'été s'envole avec le vent, on reprend plaisir à s'habiller de plusieurs couches et à s'enrouler dans trop de couleurs. C'est des épices partout, des lignes de nuages comme dessinées sur la mer et des rêves pour l'année prochaine. Les matins deviennent plus précieux à mesure que l'on se rapproche...
Marseille est passée à l'heure d'hiver sous un climat de retour d'été ; entre les deux, on se retrouve comme toujours à apprécier la douceur de vivre à travers la simplicité d'un saut dans la mer et le cool d'un week-end d'aventure et de châtaigne. Dans cet enchaînade de virages et de paysage défilé c'est déjà novembre qui nous pousse en avant, là...
On continue la dérive vers l'inconnu, quand les moustiques de l'arrière saison refont leur apparition. Il faut se projeter en hiver, et ce sont juste le souvenir de raviolis à la courge, les rêves d'escapades ou la douceur du thé chaud qui peuvent rétablir l'ordre des choses. À l'horizon un cap de guedin qui te remet encore plus dans une posture bilantastique (bilanesque,...
Le mauvais temps ne dure jamais trop longtemps ici ; c'est sous un ciel doré et des nuages fluos que l'on transporte nos petites habitudes du lundi soir. Entre des éclats de soleil, l'automne s'installe subrepticement : on lance des plans de week-ends chataîgne, se jeter dans la mer requiert dorénavant quelques élans de bravoure et nos dimanches soirs se passent dans une...
Postcard à retardement de là-haut, à la vie sauvage, quand nos journées étaient simplement rythmées par le soleil, la lune et nos besoins primaires. Nos actions étaient teintées d'aventure et de petit luxe aussi, cuisiner au pâté était une évidence et le temps s'arrêtait ; il était alors seulement question d'admirer les dessins creusés dans le bois par les petits êtres de la...
Ce qu'il y a de terrible quand on fait partie de ces personnes qui ne tombent jamais malade, c'est que dès lors qu'un rhume se montre un peu persistant, on devient complètement dérouté ; on oscille entre le déni et l'hypocondrie, quelque part entre la témérité des intouchables et le ras-le-bol des non habitués. Analogiquement parlant, je tangue entre les jalons qu'on pose...
Et puis, autrement plus près de la mer, je suis repartie à vélo, presque frustrée de ne pas avoir eu de pellicule sur cette échappée-là, pour fixer la traversée de ces paysages lunaires et insensés autre part que dans ma mémoire et mes cuissots. Il manquait donc la bande son enjouée de paroles trop chantées à ce retour sur les routes ; mais...
En ce moment, les jours sont faits d'accomplissements inédits : vitres ultra-propres au 16e, sauts dans le vide un dimanche matin, images estivales finalement scannées avec un système digne des années 80, tisanes fleuries, caramel au gingembre et autres audaces culinaires cachées dans des feuilles de bananier. On retrouve le fascinant d'avoir le nez ou la tête en l'air, les yeux levés, le...
C'était il y a déjà bien longtemps qu'on chantait en pédalant, sans réfléchir à rien d'autre ; maintenant ça se passe entre des cravings de glace à la vanille et des aventures nautiques inattendues, quand on revient à la charge avec trop de bouquins pour faire continuer à faire voyager l'esprit, qu'on teste le coeur avec d'autres efforts et qu'on s'abandonne aux longues...
C'est à nouveau le temps d'embarquer pour d'autres aventures qu'on ose à peine entrevoir. Cette enchaînade d'épopées a quelque chose de vraiment génial : du cool en barre, à la juste mesure entre le connu et l'inconnu, quelque part entre le réconfort des choses familières, la confiance de ceux qui (se) connaissent de mieux en mieux et la fraîcheur des moments de renouveau....
À chaque fois qu'on revient de ces petites escapades, c'est comme si on avait vécu des mois dans une autre dimension, hors du temps, à la fois en accéléré et au ralenti. Mille souvenirs déjà attendent de passer en négatif et trop d'autres sont simplement dans nos mémoires : la forêt à n'en plus finir, la cloche à fromage aux milliers d'étoiles, les...
C'est toujours un peu compliqué de revenir à la normalité après les vacances. Doucement il faut tenter de reprendre le rythme, après un condensé d'aventure et de waouh - la vie intense, le cool en barres et les milliers de choses trop belles pour nos yeux. Il faut garder ces souvenirs fabriqués au milieu de rien, sous les étoiles ou le soleil, à...
Pas de répit, si ce n'est celui qu'on s'accorde un instant, au bord de l'eau ou en haut du mur, pour souffler et réouvrir les yeux. C'est la fin d'une période, et comme toujours avant de nouvelles aventures, ce sont des bilans à la pleine lune, des discussions sur thé glacé et des souvenirs qu'on construit ensemble, en prenant conscience que l'on fait...
On retrouve le goût des navettes et l'odeur des embruns, les couleurs du ciel et le bruit du vent. C'est à peine si l'on se projette à plus de 2 jours d'ici ; il y a assez à faire, ou bien trop à cogiter, à ce moment là, pour ne pas relancer les neurones en ébullition sur tout autre chose, lancer du freestyle...
C'est à nouveau un contre la montre avant d'aller danser et allumer des cierges magiques dans la forêt des Vosges. On réapprend à respirer pour mieux se situer, on se prépare pour le grand saut autour d'une verveine, toujours dans cette douceur de vivre. ...
J'ai refait un saut à Aix, c'était rigolo, un peu bondé, un peu nostalgique. Le retour à une autre époque, quoi. Fabriqué la playlist qui te donne des envies de boule à facettes avec la coloc, pris l'instant nuage en pleine face. Chopé un rhume en prenant le petit déj à la fraîche, comme quand tu te rends compte d'un coup que tu...
Choses trop cooles de la vie, le retour : mettre du baume du tigre à en pleurer, dénicher un vélo vert fluo, retrouver le goût des abricots et la fraicheur des matins d'été ; regarder les couleurs de la nuit, du gros son dans les oreilles, rattraper les wagons, doucement, s'étonner de l'évolution des plantes du balcon comme on s'étonne de revoir ses frangins...
Les week-ends ne sont pas éternels, il faut bien passer à autre chose après les combos pique-niques/sieste sous les arbres, les germinations surprise sur ton balcon et les missions Antarctique dans le frigo du 16ème, les silences à regarder le ciel, les étoiles et la mer. Le temps nous file entre les doigts, comme toujours ; en s'appliquant au petits bonheurs ici, sans...
Il doit y avoir quelque chose dans l'air (full moon, solstice, tout ça)(c'est le moment des bilans, as usual) qui te replace dans la coolitude des saisons et de leur enchainement. Doucement, on se retourne et déjà c'est différent. Le mouvement prend tout son sens, pas besoin de l'alignement des astres pour apprécier chaque moment. ...
Là, c'est presque le détournement de ton regard qui suit le retournement de l'univers, ou bien l'inverse ; comme si les yeux vers le ciel on y voyait plus clair. ...
Les jours filent sans envie particulière, si ce n'est ce désir de liberté qui ne vient qu'une fois les évènements passés. Il y a cette impression qu'il faudrait travailler à tant de choses que l'on se réfugie dans la cuisine, que l'on s'évade avec des livres, que l'on fuit vers la mer. C'est comme si le vent décidait pour toi où aller -...
C'est bientôt l'été, et c'est drôle de voir comment nos vies (re)deviennent solaires, agencées en fonction de ce fameux soleil. La jungle a repris du poil de la bête, nous avons réinvesti nos quartiers ; c'est parti pour les fraises et les stocks de courgettes, la citronnade cosmique et les croissants de lune presque trop beaux pour nos yeux. ...
5 ans que je raconte ma vie ici, on revient de loin ! Si on essaie de faire le bilan, rapidement, il s'est passé beaucoup de choses... 6 ou 7 maisons différentes, au moins, 4 villes, 3 pays où j'ai habité, une petite dizaine où je suis passée, 2 continents et un tas d'endroits, 1 voiture, 3 vélos, 2 planches à roulettes. Quelques...
Les souvenirs du Vietnam se mettent à pousser, c'est trop de symbolique que ces petites feuilles ne peuvent pas encore porter. ...
Il arrive de ces moments où tu compares deux périodes de ta vie, deux états, des phases bien distinctes ; et c'est souvent un peu après ces moments-là, quand tu cherches la transition, que surgit le trou noir, le vide que tu as pourtant traversé (que s'est-il passé entre temps ?). Tu as l'impression d'avoir traversé les époques, d'avoir trouvé une faille spatio-temporelle....
On est rentrées les rotules en compote, toutes bronzées d'un week-end de mai sous le soleil des calanques ; fêté ça avec de la glace à la vanille généreusement augmentée - à la mesure de notre exploit - aux cham grillés à la bougie et aux boules bigoût sino-japonaises. Le temps s'étire depuis ce moment où on revient de loin, et qu'à l'horizon...
L'été est apparu comme ça, presque sans prévenir, et c'est l'odeur des fleurs et la fraicheur des matins qui te rassure - nous ne sommes qu'au mois de mai. On retrouve la mer, les pestos du jardin, les sons de la capoera entre midi et deux, et les souvenirs de l'année dernière (déjà) prennent plus de sens aujourd'hui, quand tes repères suivent les...
Je termine les pages d'un récit de voyage alors que mon corps est tout fatigué du retour en terrain connu, ma peau desséchée par le soleil et le vent, et mes yeux éblouis par la lumière crue du printemps marseillais. Mais déjà on essaie de se projeter, de poser ces envies et ces rêves avant qu'ils ne s'envolent avec le mistral ; il...
Après un week-end de retrouvailles avec le 16ème, la mer et le bleu du ciel marseillais, on aurait juste envie que les jours soient comme ça jusqu'en juillet. Le printemps est bel et bien là, c'est des glaces à la vanille augmentées, du flower power et des siestes au soleil sans rien attendre. ...
Je suis sur le (long) chemin du retour, le cerveau complètement déconnecté ; ça va être dur de reprendre la vie normale après deux semaines denses d'aventures tropicales qui se bousculent encore dans ma tête. ...
Je dis toujours que je n'ai pas de saison préférée, que j'aime qu'elles se suivent dans une belle tournante ; mais après réflexion, peut-être qu'au-delà du temps, ça dépend aussi du lieu : ici à Marseille, je crois bien que je préfère le printemps, la douceur et les petits waouh qui te rappellent que l'hiver s'éteint, que ça y est tu peux sortir...
Je n'attends plus que le printemps pour faire la fiesta et me barrer à l'autre bout du monde retrouver le goût de la coriandre et des paysages que je n'ai jamais vu. En attendant, on explore les possibilités offertes par toutes les graines qui peuvent exister et on se régale de légumes du lundi. ...
Les jours rallongent et tu peines à sortir de la torpeur de l'hiver ; à vrai dire tu suis le mouvement sans pour l'instant réussir à voir plus loin que ça, on est pas encore dans l'équilibre du roulement qui va bien ou la dynamique gaillarde des jours fleuris. C'est un peu le momentum où les choses sont devenues presque trop confortables ;...
Le waouh ne te laisse pas de répit et déjà février se termine. Les plans sur la comète sont apparemment en route et c'est top, avec tout ce que ça implique en termes de mini-horizons et de rythme. Bref, on profite des week-ends pluvieux pour ne rien faire, ou bien juste réinvestir le 16ème avec du confort, du fétiche mignon, du mémoriel et...
Retrouver les endroits où tu as vécu est toujours un peu drôle, parce que les circonstances ont changé, parce qu'il ne fait plus que deux degrés et les gens ne sont plus en mode BBQ dans les parcs. Parenthèse danoise fermée, on a quand même ramené des souvenirs d'hospitalité islandaise et de traditions vikings aux saveurs de hot dog et de kanelsnegl. Je...
On retrouve des minutes de soleil et des gens qu'on avait pas revus depuis un bout, on se remet à - tenter de - lire des notes quand c'est bien plus facile de lire des bulles ou de planter des ananas. Le petit objectif du moment reste de réussir à trouver à quel horizon on s'accroche une fois que le vent se calme....
Voilà comment on se retrouve à faire des calendriers à horizon trois mois et à guetter le retour des étoiles et des couchers de lune. C'est bizarre, il y a une ambiance presque figée - le vent s'est arrêté. (bon éventuellement j'arriverai à dérouler un peu plus qu'un haiku plus tard, y a quand même des choses à retenir de tout ça) ...
Retour au courant après une faille spatio-temporelle à lire des bédés et manger des raviolis à la bougie. L'aventure et l'incertain toujours, on reprend conscience de la valeur des choses, et puis, on y est presque, ça se prépare - bientôt le printemps. ...
Le début de l'année se déroule tout en douceur : retrouvailles avec les colocs d'honneur et la team urba autour de fusion food et de récits d'aventure, bédés et couchers de soleil au 16e, gâteau des rois et autres délices sur fond de Céline Dion et de Balavoine. Malgré un moisiversaire un peu reporté et la fin des soleil-crocodile-barque - argentinian way, malgré...
Dans ma période minimaliste au possible, je pourrais juste faire la liste des choses du moment : les moustiques d'hiver, la folie betterave, les bo buns au 16ème et retrouver la mer, les grasses matinées apparemment nécessaires et les voeux pour la nouvelle année slash souhaits d'ici l'année prochaine, tes cheveux qui ont besoin -genre, vraiment- que tu fasses quelque chose, tout ça....