Je ne saurais pas trop quoi dire de cette année, des chamboulements qu'il y aura eu dedans, dehors, chez moi, chez nous, des micro-aventures, des grosses aventures, des histoires drôles, des histoires tristes, des trop longues parce que, des trop courtes parce que, des postponées, des histoires mortes parce que, des histoires retrouvées parce que. Des histoires qu'on aura écrites avec nos jambes et nos roues, avec nos écrans et nos verres levés, nos odes à la vie, à la liberté, au collectif, aux liens qu'on tisse de temps passé ensemble et maintenant de temps passé à se raconter. 

Alors je pose un morceau pour le bout d'an, parce que ; pour ne pas oublier que cette année de voyage immobile nous aurait quand même fait avancer, qu'on se serait même rapprochés, ou au moins, touchés.