Bon.
Je suis redevenue piétonne apparemment, ce qui est moyen cool si on prend en compte les températures du moment et les marques de bronzage chaussettes - short - tee-shirt si tant classe.
Le mémoire est comme l'épreuve ultime dans ton parcours d'étudiant, et même si tu as envie que ça soit un truc qui sort de tes tripes et dont tu es fier, le problème est que ça sort quand même de tes tripes, ce qui suppose un certain effort comparable au sprint final dans un marathon (image complètement foireuse, je cours pas je marche/roule).
Et en même temps il faut bien passer par là pour se retourner à un moment et être plutôt content du résultat.
Et en même temps il se passe bien d'autres trucs cools aussi, on est pas à Cph pour maronner quoi.
Trève de colocation pour 18 jours. To do list : passer à la vitesse supérieure pour le mémoire, tenter de pas passer un été moisi non plus, faire tout ce que je veux dans le château et optimiser les matins.
Vadrouiller fait grandir, aucun doute là-dessus. Rencontrer l'autre, se rencontrer soi-même, apprendre. (youhou post philosophique)
Est-ce qu'il faut à un moment donné savoir se poser pour vraiment grandir ?
Quand on prend le temps de réouvrir les yeux, Copenhague est vraiment trop top.
En ce moment, l'atmosphère est un mélange entre le calme du juillet où la ville est vidée de la moitié de la population et le mouvement de fond de tout ce qu'il se passe dans la rue, sur les pavés ou dans les parcs (et pas que la coupe du monde).
L'été à la ville - et quelle ville - c'est plutôt pas mal.
Deux mois avant la fin du mémoire, et c'est reparti pour des concessions et du cerveau en éruption (whoop whoop).
Quand octobre te tarde comme pas possible, alors que tu sens que tu vas passer à côté de l'été danois malgré la mégacoolitude que ça aurait été (haha_). (Suis-je fataliste ?)
Le cap des trois mois au Danemark est passé, si on peut dire ça, avec des au revoir marqués du goodbye donut ou tout simplement manqués.
Le cap du premier mois chez moi est passé, si on peut dire ça, autour d'un home-made hoummous et de conversations anthropologiques avec ma coloc.