Pour parler météo, les éclaircies se font rares en ce moment, on alterne les grands vents et les redoux salvateurs dans un enchaînement assez peu compréhensible.
Le temps file et on court toujours après, en réalisant petit à petit que tout est devenu habitude ici - la vie avec le soleil et le vent, les galettes des rois, les expérimentations culinaires et les trajets à vélo, les rendez-vous hebdomadaires et les rencontres avec le voisinage. Ce clapotis de vagues est à la fois rassurant, ennuyeux, très beau et presque fatigant. C'est sans doute le moment d'aller respirer un peu ailleurs, pour comme toujours mieux revenir.
De retour au 16ème, le même en différent.
C'est l'heure des bilans et des rêves pour les prochains mois et les prochaines années, ces promesses à soi-même toujours un peu difficiles à poser.
Au milieu du retour aux sources habituel et des retrouvailles devenues rituelles, les surprises se sont enchainées : entre régression maximale à base de pancakes au nutella et come-back technologique du futur emballé dans du chocolat, nous avons passé le cap en beauté. (entre autres, j'ai aussi appris à ouvrir les huîtres et à écailler un poisson, frôlé l'overdose de burger, redécouvert le brouillard et la bruine west coast, zoné dans le spot dvd de la BU où je commençais à traîner il y a déjà 8 ans !)
Maintenant, c'est mille aventures qui attendent, des instants de waouh à saisir et du cool à dévorer tous les jours sans en oublier aucun. 2017 ça va être chouette.