Je me suis bien évidemment empressée de retrouver nombre de ces petits bonheurs qui composent le son de la liberté. Au détour de lacets descendus à vélo et de mauvaises nuits sous la tente, de micro escapades aux couleurs du printemps, à s'envoler au vent, de revoyures avec le ciel comme écran et nos rires comme courant, on fête les cuvées de limonade au sureau - le presque trop de fraises et de soleil déjà - en préparant des mouvements d'évasion partagés. Il s'agit de déployer les espérances timides d'un nouveau chapitre, d'apprécier les petites joies de l'instant comme on attend le vrai tournant.
Il faudrait pouvoir retrouver la liberté, un jour. Pas juste une partie, pas juste un morceau ; la vraie vie en entier.
Un jour, je ne sais pas trop quand.