Les jours rallongent et tu peines à sortir de la torpeur de l'hiver ; à vrai dire tu suis le mouvement sans pour l'instant réussir à voir plus loin que ça, on est pas encore dans l'équilibre du roulement qui va bien ou la dynamique gaillarde des jours fleuris.

C'est un peu le momentum où les choses sont devenues presque trop confortables ; la cinétique de l'élan tout fou des nouveaux endroits s'épuise alors que tu laisses passer la vague. En y réfléchissant c'est difficile de savoir s'il faut partir, revenir, tout ça. Dilemme - toujours le même - entre appels aux ailleurs et désir - besoin ? - de territoire connu, du jardin à cultiver. Il n'y a que des bons choix, il faut juste en être convaincu.