French bureaucracy
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A l'heure qu'il est, je devrais normalement être à la recherche du parapluie à toute épreuve qui sera mon allié fidèle à partir de la rentrée. Or il n'en est rien, puisque je ne me suis toujours pas débarrassée de la partie administrative.
Si on est un tant soit peu renseigné sur le sujet (ou si on a vu L'auberge espagnole), on sait tous qu'avant de partir en Erasmus, on ne peut pas échapper à une procédure administrative qui s'avère être un VRAI BORDEL peu compliquée. A mon avis c'est un test, une sorte d'épreuve à passer pour voir si tu es vraiment motivé et prêt à tout pour partir.
Le meilleur, c'est quand ton professeur référent qui est sensé t'accompagner et t'aider dans tes démarches se tellement concerné par l'affaire que tu dois le harceler pour obtenir un rendez-vous, rendez-vous où ledit prof te posera un lapin pour finalement t'expliquer à la fin d'une réunion bidon que tu dois te débrouiller tout seul et rapporter le dossier pour la signature. Cool.
Néanmoins, quand j'aurais choisi des UE à peu près équivalentes, fait signer mon contrat pédagogique initial à mon professeur référent puis envoyé une copie au service des relations internationales de Bordeaux 3 et une autre accompagnée d'un statement sur mes ambitions et mes rêves à Exeter (ceci avant la date limite différente pour chaque bureau), déposé mon dossier de bourse sur internet et candidaté auprès de mon conseil général, récupéré ma carte européenne d'assurance maladie et mon passeport, je serai LIIIIIBRE soulagée.
Il y aura plus qu'à trouver un appartement, un billet d'avion et ce fichu parapluie.
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| Au revoir Bordeaux et le beau temps |
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