Comfort zone

01:24:00

Une chose que j'ai apprise ici, c'est savoir sortir de cette fameuse comfort zone. C'est facile de rester un an en Angleterre et ne presque pas parler anglais. Trop facile aussi de retrouver des compatriotes et rester dans cette bulle où tout est tranquille et on gère la fougère. On pourrait même passer son temps à skyper en français ou regarder des films français en mangeant du foie gras français.

Ou alors, sous prétexte qu'il fait froid et gris / que l'humour british est bizarre / qu'on a trois tonnes de boulot (ce qui est totalement vrai) / qu'on est fatigué et qu'on a la flemme (rayer la mention inutile), rester dans la daily routine de sexagénaires blasés de la vie.

Mais ce n'est pas là où se passent les choses les plus intéressantes. Where the magic happens, c'est souvent un peu plus loin, en dehors du périmètre 'i know it', quelque part entre le doute et la curiosité. Le plus dur étant de se jeter à l'eau, même si on sait pas nager c'est un peu flippant. 

Pour les prochains guinea pigs de l'aventure Erasmus, voilà quelques tuyaux pour éviter de finir en hibernation sous la couette pendant le creux de la wave (liste non exhaustive):

- Sortir de la bulle française
- Rencontrer de nouveaux gens
- Manger des crêpes (ou des pancakes au sirop d'érable avec de la glace au chocolat et du Nutella devant the Jonathan Ross show, ça passe)
- Perdre des trucs dans l'eau
- Ne pas être frileux
- Tester le maqlooba avec la chili sauce et le chai latte (sans sucre ajouté)
- Se bouger les fesses avant que le soleil se pointe (dans six mois il sera un poil trop tard)
- Ecrire des articles inutiles sur son blog au lieu de faire son homework
- Apprendre à dire bonjour en malais
- Faire du cheese rolling ou se dandiner sur ça

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